samedi 6 décembre 2014

Tafraoute, comme tout le Maroc a subit la rage et le deploiement des forces de la nature cet hiver, dont voici quelques images et videos de ces moments que mere nature a bien exprime' a sa maniere.
le lien suivant est la pour activer en un seul click ses moments vecue par les habitants Tafraoutis. Tassrirte est hors zone d'acces vue que l'eau apportee par l'oued vient d' en haut....
https://www.youtube.com/watch?v=9wOdfqTg6z0&feature=player_embedded


 

 

 

mercredi 3 décembre 2014

Voici quelques Photos de Walid Aboubaker OUCHAGOUR, l'heritier directe et fils unique de Feu  Idriss Ouchagour, que sa maman Nadia Bouhanou Ouchagour a bien voulu faire publier sur cette page pour la famille.






Litige foncier à Tassrirt

Les habitants crient à la spoliation du site d’Aït Soual


C’est l’histoire d’un différend autour d’un foncier agricole, entre les habitants, prétendants au droit de propriété, et l’administration des domaines privés de l’Etat de Tiznit. Les habitants des douars voisinants d’Aït Bensaîd, Talat N’Sma, et Taourirt Abanarn dénoncent, via une pétition d’une quarantaine de signataires propriétaires, une spoliation pure et dure, sous le régime autoritaire du protectorat de leur terrain qui appartient aujourd’hui au parc foncier du domaine privé de l’Etat. Les péripéties de cette affaire se sont déroulées en 1950. Lorsque les autorités coloniales décidèrent d’utiliser le terrain agricole dit Aït Soual, dans la commune de Tassrirt, province de Tiznit, pour y aménager en dur un site abritant bains pour cures anti-parasitaires du cheptel de la tribu. Sis à quelques encablures de ces douars, le terrain d’Ait Soual, nommé auprès de l’administration des Domaines par «Tafraout Etat 14», s’étale sur les 5400 mètres carrés au sein d’un vaste et fertile verger où les habitants s’adonnaient à la culture des céréales, l’arboriculture et y abreuvaient leur bétail. Mais qu’est-ce qui a engendré cette levée de boucliers des habitants en ce moment précis? En ces temps de rareté d’eau consécutive à une sécheresse ardue dont pâtit la région, c’est autour du puits d’eau qui s’y trouve qu’une véritable bataille est livrée par les habitants d’un autre village. Ces derniers se sont ingéniés à procéder à la location du site convoité auprès de l’administration du domaine privé de l’Etat pour la réalisation du projet d’adduction d’eau à leur village. Voilà pourquoi les habitants propriétaires s’élèvent pour dénoncer «l’appropriation illégale» par les domaines de ce terrain qu’ils considèrent toujours comme leur propriété privée. Ils dénoncent d’une exploitation sereine de cette terre héritée de leurs aïeuls, jamais mises en cause par aucun éventuel ayant droit. «Nous avons toujours exploité cette terre, avant et même sous le régime colonial; nous avons continué à le faire depuis son départ jusqu’à hier; à preuve, les centaines d’amandiers nouvellement plantés dans nos parcelles cultivées», argumente-t-on. Mieux, ces habitants récusent même la procédure d’appropriation de base de ce terrain par les autorités coloniales. Pour eux, celles-ci ont recouru aux services de feu Cheikh (agent d’autorité représentant du Makhezen à l’époque) de la tribu de Tassrirt pour «s’emparer» du terrain. En fait, selon les documents administratifs existants, il ne s’agit pas d’une expropriation réglementaire, comme c’est d’usage dans des cas similaires ; mais d’une donation par ledit agent de cette parcelle incriminée. L’acte portant n°144 du 17 mai 1950, est authentifié au tribunal coutumier de première instance de Timghlcht. Document dont la légalité est contestée par les antagonistes des domaines privés de l’Etat. «Et pour cause. D’abord le donateur en question prétendant propriétaire, forcément sous pression des colonisateurs, n’est aucunement propriétaire du moindre terrain en l’occurrence; habitant un autre village lointain du site en litige». Par ailleurs, les noms des témoins que l’autorité du protectorat a consignés dans l’acte de témoignage de propriété portant n°143 du 17 mai 1950, «sont étrangers à la région et n’ont aucune liaison de propriété avec les terrains d’Ait Soual», renchérit-on, documents à l’appui. Ils se demandent ainsi «pourquoi ces autorités n’ont pas fait appel aux riverains, censés être habilités légalement au témoignage. D’autre part, ils se réclament de l’avis de bornage et la réquisition d’immatriculation, émis par l’administration de la conservation foncière d’Agadir sur instigation de l’Etat marocain, requérant de l’immatriculation, et ce, le 15/09/1965; mais dont la démarche d’enregistrement n’a pas abouti depuis. En effet, les noms des riverains de la parcelle incriminée qui y sont cités, sont tous ceux des villageois contestataires. Ce qui constitue, selon ces derniers, une flagrante contradiction entre les noms des voisins du terrain en question cité par les témoins figurant dans l’acte de témoignage de propriété et ceux des frontaliers mentionnés dans l’avis de bornage placardé dans la commune. «C’est le tribut que nous a fait payer le colonisateur pour notre nationalisme», argument-ils. Dans la foulée, les prétendus ayants-droit en question dénoncent, en outre les vices, et non des moindres, de la démarche entreprise tout récemment par l’administration d’immatriculation foncière en faveur du terrain litigieux. Dans la mesure où celle-ci n’a pas daigné en aviser les héritiers des riverains pour leur présence le jour de l’opération de bornage, comme le stipulent les dispositions en vigueur. Dans le même registre des anomalies, les habitants mettent en cause la validé administrative du formulaire de l’avis de bornage collé dans l’enceinte de la commune de Tassrirt par les services d’immatriculation. Le document mentionne qu’il émane des services de conservation de cette ville. Alors que le terrain litigieux en question relève de la province de Tiznit et de son administration des Domaines. Celle-là même à laquelle les habitants ont adressé une pétition d’opposition, le 18/04/2006, soit un jour avant la date butoir à l’opération de bornage du terrain en question par le cadastre. Laquelle opération ne semble pas être stoppée. Mais, l’administration des domaines privés de l’Etat de Tiznit n’en a cure de tout cela. D’autant qu’elle n’a pas hésité à procéder tout dernièrement au lancement d’un avis de location par enchères de ce terrain, bien qu’il soit en litige. Et avant m


ême l’obtention du titre de propriété. Du côté de cet antagoniste, c’est justement un autre son de cloche. Le terrain d’Aït Soual est un bien domanial, nous confirme le directeur de l’administration du Domaine privé de l’Etat à Tiznit. Pour lui, c’est en vertu de l’arrêté directorial du 7 novembre autorisant l’acceptation de la donation en question que cette terre a intégré le parc foncier du Domaine privé de l’Etat. L’Etat ne fait actuellement que faire valoir son droit sur son foncier. Selon la même source, l’opération de son enregistrement à la conservation foncière suit son cours normal. Toutefois, cette affaire suscite l’indignation de tous les habitants de la région. Elle est tant suivie par l’opinion publique avec intérêt qu’elle a même mobilisé l’intervention de l’Union des associations de Tassrirt pour le Développement social qui est montée au créneau. Il faut signaler que le cas d’Aït Soual n’est pas isolé en la matière; la région regorge d’affaires similaires. Celle d’un autre terrain sis au beau milieu des vergers d’Aït Oumsnat dans la commune d’Amelnes est plus éloquente. Le responsable local de l’autorité coloniale a jeté son dévolu sur ce terrain pour l’approprier au Domaine privé de l’«Etat Chérifien». La terre en question s’était transformée en jardin potager privé dudit responsable. La méthode du transfert de ses fonciers est systématique. Optant pour une façade aux allures du respect de la légalité juridique, travestie en une donation, l’opération dissimule le plus souvent une pure confiscation à coup de pressions répressives du régime du protectorat que sous-tendent des vengeances colonialistes. Une injustice qui trouve sa cause, après l’indépendance même, dans l’analphabétisme, l’ignorance des droits et le silence des pauvres habitants, seul recours aux abus qui leur sont infligés. (id_ouchagour@hotmail. com)

IDRISS OUCHAGOUR
 
 
 
 


partn.
Site néolithique d’Amzlo: Haro sur les actes de vandalisme
Qui veut porter atteinte au site néolithique d’Amzlo? S’agit-il d’une
tentative de pillage perpétrée par des amateurs d’œuvres d’art, d’un simple
acte d’un vandale ou encore de ces chercheurs de fameux trésors?

Le Maroc foisonne en sites abritant des gravures rupestres. Le Sud du pays
s’apparente à un véritable musée à ciel ouvert. Malheureusement, les
agressions qu’ils subissent ont connu, dernièrement, une recrudescence qui
nous interpelle tous, vis-à-vis de ce patrimoine humain et met à l’ordre du
jour le devoir urgentissime de leur préservation.
La spéculation sur les auteurs et l’origine des actes répréhensibles qui ont
frappé ce site préhistorique, peu connu des gens même de la région, donnent
lieu à une multitude de conjectures. Mais, d’abord les faits. La triste
nouvelle a été propagée au plus proche village de Taourirt Ouabanarnes
(commune de Tassrirt) par des bergers qui laissent paître, de temps à autre,
leurs troupeaux aux environs du site en question.
Les habitants ont aussitôt pris soin de donner l’alerte. Après une trotte de
3 km à partir du village, on se trouve au pied des parois escarpées de
l’Adrar M’korn (point culminant de l’Anti-Atlas), plus exactement sur son
versant Sud.
A son approche, sur le flanc Ouest d’une immense table rocheuse surélevée
aux allures d’un grand autel de sacrifice (justement, appelé par les locaux
Issli N’tgzzir), l’on est «assailli» d’emblée par de superbes gravures de
bovidés et antilopes. Par terre, tout près, sur une surface triangulaire
d’une roche-support de taille moyenne s’affichent à l’œil deux bovidés et un
cervidé.
A priori, on dirait une stèle monolithique. Juste à côté s’imposent à la vue
un petit terril de déblai et une immense excavation sur le côté gauche au
niveau du sol sur lequel repose le monolithe. Lequel est visiblement
sillonné, par ailleurs, d’une longue fissure qui le scinde en deux .
En l’absence, apparemment, d’éventuels coups sur la roche, on incrimine
facilement une érosion naturelle. Le site non surveillé d’Amzlo comporte
deux fresques sur lesquelles nous avons comptabilisé, en tout, un cervidé,
un symbole solaire, deux antilopes et six bovidés.
Les outrages du temps ne semblent pas trop les entamer, malgré leur âge qui
devrait remonter à la période bovidienne qui oscille entre 4000 et 2000 ans
avant J.C. C’est dire l’importance et la valeur historique de ces œuvres
d’art. Pour les habitants du village de Taourirt Ouabanarnes, cet acte de
sape qui a visé le site d’Amzlo, ne relève pas d’une «énigme». Leur propos
est sans équivoque: «Nous sommes convaincus qu’il s’agit là de chercheurs
d’anciens trésors».
Toutes les sépultures isolées du coin sont aussi profanées. Les chercheurs
opèrent toujours de la même manière pour la fouille des tombes visitées. «Ce
sont des mains étrangères qui ont commis ce vandalisme. Cela fait des
siècles que les gens d’ici côtoient ces figurations sans jamais tenter
porter atteinte à leur intégrité». Quant à l’hypothèse incriminant les
traqueurs de serpents (ou éventuellement écureuils, aussi, abondant dans la
région), elle reste invraisemblable.
Pour les bergers qui fréquentent ces lieux, «les pourtours de la roche en
question, étaient compacts et ne présentaient aucun accès à un quelconque
abri souterrain pour animal». Mais une autre probabilité qui reste
irréfutable, semble échapper aux habitants. Ces spécialistes de pétrographie
n’ont-ils pas fait l’objet d’une tentative de vol? Les malfaiteurs, voulant
peut-être soulever la roche dont ils devraient sous Autres chroniques :
Chronique judiciaire: 3 ans de prison pour abus de confiance


s-estimer la consistance, ne se sont-ils pas désistés devant l’échec de son
extraction? ou ont-ils été dissuadés par la grande fissure qui pourrait
fragiliser la stèle après son sciage?
Il faut dire que tout demeure possible, en raison du trafic juteux que
procurent de telles œuvres eu égard à leurs valeurs commerciales
inestimables auprès des amateurs d’œuvres d’art. Les délits du genre
demeurent, pour la plupart, peu élucidés. Au moment où de telles déplorables
déprédations semblent connaître, désormais, une récurrence déconcertante. Le
cas d’Amzlo n’est pas, justement, isolé. A titre d’exemple, l’on apprend
tout récemment, que le site gardé de l’Azib N’ikkis (plateau Yagour au
Haut-Atlas), découvert en 1959, a été dégradé. Les gravures qu’il abrite,
remontent à une période comprise entre le 7ème et le 5ème siècle avant J.C.
C’est le cas également de cet autre site d’Okaimeden, datant de la période
bovidienne, nous apprend-on sans plus, au Centre national du patrimoine
rupestre de Marrakech. Dire que c’est tristement un pan des vestiges qui
constituent un patrimoine humain millénaire qui s’estompe sous nos yeux…Pour
une déperdition, très souvent irrémédiable.

Idriss Ouchagour

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  Après la fusion PSD-USFP: la recomposition politique serait-elle en
marche?

Terrorisme aux Pays-Bas: 14 islamistes devant la justice

Site néolithique d’Amzlo: Haro sur les actes de vandalisme

Le Sénégal, premier adversaire du Onze national aux Jeux de la Francophonie

Caprices du lundi: Guetteurs de bosses

Appel pour l’Union de la Gauche : Nous sommes tous des socialistes

editorial


5 décembre.2005 - 691 visiteurs

   Entretien avec le Directeur du Centre du Patrimoine
Rupestre de
Marrakech,
Monsieur Mohssine El Graoui.

Libé : Le Centre National du Patrimoine Rupestre a été
crée à Marrakech
en 1994 ; sa mission est d’inventorier , étudier et
sauvegarder les sites rupestres. Combien existent
–t-ils au Maroc ?

Notre pays est riche en sites d’art rupestre, on
dénombre plus de 350 sites répartie sur l’ensemble du
territoire avec toutefois de grandes concentrations
dans certaines régions du Royaume : sur les hauts
plateaux du Grand Atlas (Oukaïmeden, Yagour et Rat),
le long de la vallée de Draa et les contreforts du
Jbel Bani, et dans les Provinces Sahariennes le long
des rives des oueds desséchées. La liste de
l’inventaire des sites rupestres ne cesse de
s’allonger avec de nouvelles découvertes ici et là.

Libé : Ces vestiges qui constituent actuellement un
précieux legs nous renseignant sur les premières
manifestations artistiques réalisées par l’homme
avant, évidemment même l’invention de l’écriture,
ont-t-ils résistés aux outrages du temps ?

Ces sites sont principalement de plein air et il faut
dire que les gravures qu’ils renferment dont certaines
ont été réalisées il y’a quelques milliers d’années,
elles ont résisté à l’érosion naturelle et nous ont
parvenu dans un bon état de conservation. La
dégradation qui s’observe actuellement sur certains
sites et qui portent atteinte à ce patrimoine est le
plus souvent, et malheureusement, liée aux actions de
l’homme, sciemment ou inconsciemment: destruction de
certains sites par l’exploitations des blocs pour la
construction d’autres font l’objet de pillage par les
amateurs et les collectionneurs des œuvres d’art.

Libé : Sous d’autres cieux, par exemple en France,
pour la protection
de son patrimoine rupestre, le ministère compétent a
même recouru aux services des vigiles. Qu’en est –t il
céans ?

Depuis 1995, le Ministère de la Culture à mis en place
cinq gardiens dans des secteurs où se trouves un
ensembles de sites importants;il s’agit,en
l’occurrence,de ceux de l’Oukaïmeden (région de
Marrakech), Tissint(région de Tata),Ait
Ouabli(Akka),Foum Lahcen et à Tazzarine(Zagoura).
Malheureusement, nous ne pouvons pas mettre un gardien
sur chaque site. Le manque de moyens, la dispersion et
l’isolement de certains sites pose problème. L’on
imagine difficilement, par exemple, dans les régions
désertiques ,où les conditions climatiques et leur
éloignement des lieux d’approvisionnement, comment un
vigile s’acquittera parfaitement de sa mission.
D’autant plus que certains sites où les gravures sont
réparties sur des kilomètres.
Libé : Qu’elle est, donc, l’autre approche que
préconise votre
Centre pour remédier à cette problématique ?
Tout d’abord il faut sensibiliser les populations
avoisinantes à l’importance de ce patrimoine et de
l’intérêt de préserver ces vestiges, ce que nous
faisons lors de nos déplacements pour l’étude des
sites et lors des manifestations culturelles par
l’organisation d’exposition sur l’art rupestre au
Maroc.
Cependant, nous sommes convaincu que la protection des
sites passe par leur réhabilitation et leur mise en
valeur.  L’implication des populations locales dans de
tels projets est la clé de leur réussite pour une
meilleure insertion dans le tissu économique et
sociale. Aujourd’hui, nul ne peut ignorer le potentiel
touristique des ces sites qui devrait servir pour le
développement socio-économique et culturel à l’échelle
locale, régionale et nationale.
Nous espérons que ces sites recevront toute
l’attention et les égards qu’ils méritent, non
seulement de la part des institutions
gouvernementales, mais aussi des collectivités
locales. Un réel partenariat et une réelle coopération
entre les différents acteurs permettront de sauver et
de protéger ce patrimoine

Propos recueillis par Idriss Ouchagour.

vendredi 14 novembre 2014

Opportunisme politique ou tactique judicieuse ? Les électeurs de Tiznit ont du mal à digérer l'entourloupette d'Akhannouch

Publié dans Libération le 11 - 01 - 2012


 

La démission d'Aziz Akhannouch de la Chambre des représentants en tant qu'élu de la circonscription de Tiznit n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Depuis son annonce, elle ne cesse de faire des vagues parmi les habitants !
Dans les salons cossus des hommes d'affaires tiznitis, au sein des associations locales, dans les forums de la diaspora tafraoutie à l'étranger et sur les murs des réseaux sociaux, la désapprobation est à son comble ! Tous se disent estomaqués, voire indignés ! « On ne pouvait pas imaginer un instant que notre député nous fausse compagnie ainsi sans crier gare ! », martèle-t-on. Pour nos interlocuteurs, c'est un «lâchage politique !» ; «un coup de Jarnac contre la bienséance politique». «Akhannouch aurait dû se plier avec fair-play aux résultats des élections et se contenter d'assumer ses responsabilités sur les bancs de l'opposition ». Il a ainsi violé le contrat moral qui nous lie à lui depuis son élection en tant que représentant de la région sous la Coupole.
Que deviennent les promesses électorales faites aux habitants ? Tous ceux qui ont voté pour lui ont espéré qu'il défendait les intérêts de la région. Voilà aujourd'hui, pourquoi ils se sentent trahis, déclarent-ils. Pour eux, cette défection ne peut s'expliquer autrement que par une course à la ministrabilité ! « Akhannouch n'a jamais hésité à faire feu de tout bois pour y arriver », clament-ils haut et fort.
Il s'est déjà prêté au jeu de la coloration partisane à la va-vite afin d'être catapulté ministre et le voilà qui se débarrasse de son « froc » partisan pour se mettre dans la peau du technocrate et rempiler, en reniant ses engagements de député de Tiznit. « C'est de la transhumance déguisée ! ». Du coup, enchaîne un groupe de facebookers, ceux qui croient que les anciennes pratiques qui font tort à l'exerce sain et correct de l'action politique sont bannies et a fortiori dans l'actuel contexte de la nouvelle Constitution, en sont pour leurs frais. Le tout-permis et le sans-gêne ont encore la peau dure chez nos politiques, concluent, non sans dépit des observateurs d'un réseau associatif local.
Toutefois pour certains autres, la défection d'Akhennouch dénote une stratégie mûrement réfléchie. Homme de pouvoir qui croit ne pouvoir donner la mesure de son talent que sur le terrain, il a, de tout temps, abhorré de rester dans l'ombre ou hors des lambris dorés des bureaux ministériels, explique un acteur associatif de Tiznit. Avant d'ajouter que sa place ne peut donc être qu'au sein du gouvernement. Surtout si ce dernier ferme les yeux sur certains principes. Et puis, ajoute-t-on, sa démission du RNI est un choix qui procède de ses convictions personnelles.
Ceci d'autant que la loi est on ne peut plus claire à ce propos. Lorsqu'un parlementaire devient ministre, il est déchu de son titre de député, son second sur la liste électorale est ainsi automatiquement élu à sa place. Il n'en demeure pas moins vrai que le départ d'Aziz Akhennouch du RNI est un coup dur pour ce dernier. Surtout lorsqu'on sait qu'il a pu assurer à son ancien parti la présidence de plusieurs institutions électives, comme la municipalité de Tafraout, le Conseil provincial de Tiznit et le Conseil de la région de Souss-Massa. Aujourd'hui, de l'aveu de tous, sans lui, le pari de reprendre la tête de ces instances ne sera pas chose aisée pour le RNI.
Interview avec Chantal Guyot, consultante au cabinet de conseil en tourisme rural Ter' Avenir d'Isère
“Le développement du tourisme à Tafraout est l'affaire de tous”
Publié dans Libération le 16 - 11 - 2009

Le Conseil régional de Souss-Massa-Drâa et le Conseil général de l'Isère en France ont conclu, en juin 2008, un accord de coopération décentralisée dans le domaine du tourisme. Lequel accord porte sur un accompagnement en matière de conseil et d'études pour établir des diagnostics et recommandations en vue de la mise en place d'un plan d'action visant la création d'un Pays d'accueil
touristique (PAT) dans la région de Tafraout.
Chantal Guyot, responsable du cabinet de Conseil Ter' Avenir, missionné par le Conseil général de la région d'Isère dans le but de l'élaboration d'un plan d'action pour la mise en place dudit PAT nous présente une radioscopie de la situation.
Libé: Quelles sont les potentialités que vous avez recensées dans la région pour établir votre diagnostic de la situation du secteur touristique à Tafraout ?
Chantal Guyot : D'abord, le patrimoine naturel diversifié dont peut se targuer la région. Nous avons réalisé une petite enquête, en janvier et février, auprès d'un échantillon de deux cents touristes. Ceux-ci trouvent sans conteste que les paysages de Tafraout sont particulièrement grandioses et surprenants. Les montagnes du granit rose qui ceinturent la ville lui confèrent un paysage époustouflant, presque unique au monde. Pas très loin, la nature nous offre l'une des plus belles vallées de l'Anti-Atlas : la vallée des Amelnes, au pied du Djebel Elkest. Cette dernière, d'ailleurs, présente un lieu idéal pour les activités de la randonnée, de l'escalade et de vol en parapente. A Aït Mansour, vous avez une admirable oasis qui longe les gorges forgées par les crues de l'oued dont le lit est encaissé entre ses excentriques montagnes, jusqu'à Aflla Ighir, pour offrir une merveilleuse boucle de balade. La région peut se vanter aussi de son patrimoine architectural; une curiosité qui suscite l'attention des admirateurs du bâti traditionnel. Les villages foisonnent encore de vieilles maisons montrant des aspects de constructions impressionnants mettant en exergue le savoir-faire des aïeux. D'autres gardent toujours leurs forteresses (Iguidars), témoignant d'un mode d'organisation tribal d'antan, ainsi que des anciennes medersa (écoles religieuses). Vous avez aussi ces réseaux séculiers d'irrigation encore jalousement préservés dans la vallée des Amelnes et Aït Mansour. Ils renseignent sur les pratiques ingénieuses de gestion des réserves d'eau et leur exploitation en tant que richesse collective rare. Tout cela peut se substituer en lieux d'intérêts touristiques. Sans oublier aussi ces sites préhistoriques qui abritent des centaines de gravures rupestres à travers Oukkas, Tazkka, Timertmat… Vous avez d'autre part un artisanat riche et des produits du terroir en abondance traités par des coopératives locales: babouches locales (Tamnayt), vannerie, huile d'argan, amandes… en l'occurrence. Un atout qu'on doit au patrimoine humain existant qui a su générer et gérer un savoir-faire séculaire. Bref, de quoi élaborer un produit touristique capable d'attirer une clientèle aussi bien nationale qu'étrangère et s'imposer comme destination incontournable dans l'arrière-pays d'Agadir.
Tafraout attire certes les touristes, sauf qu'on constate que le secteur tarde à décoller vraiment !
Là vous touchez les difficultés qui empêchent le développement réel de la destination. C'est vrai que même avec tous ces atouts précités, cela ne suffit pas pour avoir des touristes. Encore faut-il promouvoir ces atouts. En effet, le premier constat négatif que relève notre investigation, l'absence d'information touristique. Tafraout fonctionne jusque-là comme une simple zone de transit, de passage touristique. Les touristes y viennent en excursion, pour passer au mieux une nuit. Alors que la région, grâce à ses richesses touristiques, peut retenir ses visiteurs plusieurs jours. Donc on ressent un manque flagrant d'information à même de convaincre les touristes à l'idée de prolonger leur séjour, puisqu'ils ne savent pas trop quoi faire à Tafraout. L'autre grand problème qui interfère, est celui de l'infrastructure routière. Je parle des routes entre Tiznit-Tafraout-Agadir (via Aït Baha). L'état de ce trajet ne milite pas sincèrement en faveur de la promotion touristique de la région. Au niveau de l'offre locale, on a remarqué un manque manifeste de la mise en valeur des produits : Les accès à certains sites restent encore à aménager. Les gravures rupestres, par exemple, ne sont pas facilement accessibles par routes carrossables. Pis, elles ne sont pas protégées. Elles subissent au quotidien les conséquences d'actes de vandalisme infligés par les populations locales et de passage, qui ne sont pas du tout sensibilisées à leur valeur touristique historique. Dans les montagnes, les sentiers pratiqués pour le trekking, l'escalade, le parapente… ne sont pas, ou sont mal, balisés. Du côté du patrimoine architectural, on déplore que ce dernier s'éclipse doucement; ce pan-vestige fait d'anciennes constructions qui resiste encore aux outrages du temps, périclite peu à peu dans l'indifférence. Dans la ville, pour ce qui est des panneaux d'information, on enregistre une absence totale d'indications touristiques. Les touristes, pour trouver certains sites, doivent se débrouiller comme ils peuvent. Un autre handicap, et non des moindres, le harcèlement des touristes par des rabatteurs et faux guides. C'est une nuisance qui fait fuir les touristes en leur gâchant leur séjour dans la ville. Ce fléau sape irrémédiablement le secteur. Les opérateurs nous ont beaucoup parlé de cela et de leurs plaintes qui sont restées sans suite auprès des autorités locales. On peut citer aussi l'impact négatif de l'émigration. Ces flux de partants ont vidé la région de ses forces juvéniles actives. Les habitants qui y restent, sont pécuniairement sous perfusion de ce phénomène qui rapporte gros certes à la région. C'est pourquoi alors on assiste à une faiblesse d'initiative, de motivation pour travailler le tourisme. A cela s'ajoute aussi le manque patent de formation professionnelle chez les gens qui opèrent dans le domaine. On peut évoquer à titre indicatif, le secteur hôtelier qui en pâtit en premier lieu. Ce qui ne suit pas, il faut le souligner, sa forte offre diversifiée (hôtels classés, auberges, maisons d'hôtes…) qui aurait pu faire appel à des ressources humaines aux compétences requises. Il faut signaler aussi ce problème de pollution de l'environnement, fort compromettant pour l'esthétique des paysages. Donc c'est un grand défi, un énorme chantier, qui interpelle les opérateurs et les acteurs du secteur.
Concernant votre étude, où en est-on maintenant ?
Je peux vous dire que la grande étape est désormais réalisée. Le travail de diagnostic est d'une importance cruciale. Il permet d'avoir une grande visibilité sur le champ du travail. On sait maintenant ce que Tafraout possède comme produit et ce qui retient le démarrage du tourisme dans cette contrée. Un plan d'action nous attend donc; il sera bientôt disponible. Une sorte de feuille de route qui permettra d'aller plus loin… Une fois prêt, nous le soumettrons aux acteurs locaux concernés. Là, je suis persuadée que la situation actuelle du tourisme dans la région a besoin d'un travail de fond pour l'améliorer. Et cela ne peut être atteint si les acteurs locaux n'adhèrent pas tous à ce projet. C'est vrai toutefois que c'est difficile de convaincre tout le monde quant à sa pertinence, tant que chacun tire la couverture à soi. Mais ces opérateurs bénéficiaires du projet doivent savoir qu'ils ont intérêt à s'organiser dans des structures associatives capables de fédérer leurs efforts et donner lieu à des synergies. Une fois ce stade franchi, on doit s'attaquer au reste. Il faut mieux peaufiner le produit et formaliser une bonne offre, le rendre accessible, savoir bien communiquer sur ce produit pour le vendre, améliorer l'accueil en éradiquant cette gangrène des faux guides et rabatteurs qui est en train de miner les efforts déjà consentis dans le domaine, préserver l'environnement, parier sur la clientèle individuelle qui s'avère être très prometteuse pour la région, tant les voyages organisés classiques ne profitent pas à tous … Ce sont là, grosso modo, les grandes lignes de ce projet. Sans oublier qu'il faut trouver aussi, les financements nécessaires pour concrétiser ce plan, car cela ne sert à rien de faire des études et les ranger dans les tiroirs de l'oubli.
A lire les guides du Routard, Le Michelin, le Futé etc., ainsi que cette étude même menée par vous, on a un peu l'impression que ce sont les autres qui viennent faire un travail qui incombe au ministère, à la Fédération du tourisme, aux acteurs et opérateurs du secteur.
C'est vrai, c'est un peu cela !. Mais je peux vous dire comment ça s'est construit à la base en France. C'est un peu la même chose. Ce sont les gens du coin qui ont travaillé leurs régions. Cependant, que des étrangers viennent découvrir et fassent découvrir votre région, c'est une chance qu'il faut saisir. C'est vrai qu'ils ont leurs clientèles, leurs visions…. Toutefois, les expériences en la matière en France ont montré que si l'initiative vient d'en bas, elle réussit. Contrairement, si un tel travail est catapulté d'en haut, ce n'est pas évident que ça prenne. Vous avez un exemple édifiant pas très loin de Tafraout, celui d'Imouzzar Idaoutanane. Le projet du PAT le concernant fignolé par le ministère, trouve du mal à se concrétiser. Et pour cause !. Les opérateurs et les acteurs locaux n'y sont pas tout simplement associés. Donc, c'est aux acteurs tafraoutis de s'organiser, de montrer ce qu'ils ont et ce qu'ils peuvent faire pour développer le tourisme dans leur région. C'est ainsi qu'ils parviendront à imposer leur destination dans les brochures et sites du ministère et autres organismes de promotion touristique.
On constate une montée en flèche des investissements dans le domaine de l'hôtellerie dans la région (hôtels, auberges, maisons d'hôtes, camping…), des structures d'accueil fortement consommatrices d'eau (douches, piscines, jardins…), alors que la région est connue pour ses déficits structurels en ressources hydriques. Qu'en pensez-vous?
C'est vrai. C'est une problématique que nous n'avons pas trop appréhendée. Cela nous renvoie à penser aux soucis du tourisme durable qui cherche à concilier les « tyranniques » exigences des objectifs économiques du développement touristique, et ce, sans compromettre les ressources indispensables à son existence. Le concept des PAT insiste aussi sur la préservation des ressources naturelles des populations locales. Et cela, à mon avis, doit commencer par la sensibilisation des voyageurs à cette question cruciale. Je pense que les touristes qui choisissent, pour voyager, de le faire dans le cadre d'un tourisme solidaire et rural, sont acquis à cette idée. Et tant qu'on y est, je veux évoquer un autre aspect cette fois-ci d'atteinte à l'environnement. Ce n'est autre que la pollution de la nature; laquelle s'avère être doublement, une pollution visuelle. C'est désolant, on ne se gêne pas à s'improviser des décharges d'ordures un peu partout dans la nature. Et la décharge de la ville de Tafraout, située à son entrée, c'est le comble. On regrette en plus qu'un si joli paysage touristique soit voué ainsi aux gémonies des écœurantes émanations, des sacs en plastique enlaidissant les champs attenants, des fumées irrespirables …. Les collectivités locales, qui sont des acteurs touristiques primordiaux, sont interpellées par cet état de fait. On ne peut pas concevoir un développement touristique sans l'implication de l'action de ces entités institutionnelles. En France, elles sont très engagées dans ce sens et le résultat ne s'est pas fait attendre.

jeudi 9 octobre 2014








Des articles, de l’illustre feu Idriss OUCHAGOUR, qui ont marqué son temps seront accompagnées de ses propres photos, republiés sur ce blog après son journal Libération Maroc. libe.ma.
   

Proie à des agressions à tout va : La palmeraie de Tafraout en danger de disparition.

Dès que le regard embrasse Tafraout du haut de ses collines, des milliers de palmiers dattiers s’étendent à perte de vue, peuplant la plaine à la sortie ouest de la ville jusqu’à la splendide gorge du mythique village Aday cerné par d’imposantes montagnes de blocs granitiques de couleur rose et ocre, créant ainsi le paysage contrasté d’une merveilleuse «oasis» à la lisière du centre urbain de Tafraout! Ce n’est pas là une «image d’Epinal» dont nous «gratifient» habituellement certains guides touristiques d’une destination en mal de promotion. Loin s’en faut ! C’est l’image qu’offre réellement la palmeraie de Tafraout. Sauf que depuis une décennie,  cet admirable patrimoine phoenicole a subi  tant d’infortunes qu’il donne actuellement l’image d’un malade agonisant à petit feu. Une simple virée in situ   est suffisante pour s’apercevoir du constat révoltant : un sauvage débroussaillage lui a été infligé. «En effet, la palmeraie se réduit comme une peau de chagrin depuis des années. Il s’agit de  plusieurs hectares et de centaines de palmiers; c’est affligeant !», se plaint sur un ton nostalgique. Da Brahim, un octogénaire de Tazekka dont la famille est propriétaire de plusieurs terrains dans la palmeraie, avant d’ajouter: «Au rythme où vont les choses, d’ici quelques années, il ne restera plus de ce patrimoine que des souvenirs  immortalisés par des cartes postales vendues pour touristes». A l’origine de ce déplorable état, plusieurs facteurs combinant aussi bien l’acharnement   humain que climatique. Les coupes interviennent en tête des actions incriminées. L’abandon des habitants des douars riverains de l’activité agricole, à cause de l’émigration vers les villes, a accru ce phénomène.  Ce désintérêt qui a fait disparaître dans la foulée les services des gardes champêtres a donc laissé les coudées franches aux pratiques de maraudage et l’abattage   des palmiers pour la vente commis par les citadins riverains. «Les propriétaires préfèrent abattre leurs palmiers et les récupérer pour des besoins de chauffage ou autres plutôt que de les laisser à la merci de la rapine qui les guette», avoue Da Brahim. Mais cela n’est pas la seule explication de   cet acharnement. L’urbanisation galopante de la ville  fera grignoter bientôt le peu de foncier disponible destiné aux constructions. Flairant ainsi la future explosion des prix de leurs terrains situés dans la palmeraie, les propriétaires terriens préparent déjà leurs parcelles à cet effet.   D’où le recours à leur «défrichement» dans le but d’ôter à ces terrains toute vocation agricole. Un statut qui se mettra à coup sûr en travers de leur «projet». C’est dire l’existence d’une volonté agissant dans le sens de l’exécution d’un carnage pour faire disparaître ce patrimoine !. Les facteurs naturels défavorables interfèrent pour donner un coup d’accélérateur au forfait meurtrier incitant davantage aux coupes. Les sécheresses successives dans la région ont ainsi achevé des centaines de palmiers. En sus des maladies -notamment Bayoud- qui ont apporté leur lot de victimes dans cette «boucherie». Sauvegarder et ressusciter ce patrimoine végétal de Tafraout qui a toujours fait sa beauté et sa renommée touristique est urgentissime. Cela ne peut se faire qu’à travers un plan de sauvetage dans le cadre d’un projet agricole intégré.   Une synergie entre trois partenaires /acteurs   interpellés par cette œuvre se doit d’être créée et relancée, à savoir le ministère de l’Agriculture, la municipalité de la ville et le tissu associatif du développement local, propose Mustafa Alimi, élu de Tazekka à la municipalité.  Il serait ainsi judicieux de procéder en premier lieu au   lancement d’un vaste programme de reboisement des terrains dégarnis de la palmeraie. Ensuite, il faut mettre en application un programme de lutte contre les maladies qui rongent les palmiers et entretenir ceux qui sont encore sains. La proximité de la palmeraie de la station d’assainissement  de la ville est un atout à exploiter pour les besoins de l’irrigation.     La municipalité est appelée à agir afin de mettre en place un programme d’adduction des eaux épurées vers les lieux et créer un système d’irrigation. De ce fait, il faut ressusciter auprès des propriétaires l’intérêt pour l’exploitation agricole de la palmeraie. Tout au long de ce processus, les associations et coopératives des villages avoisinants doivent donc être associées dans une approche partenariale et  sont tenues de sensibiliser la population à l’importance écologique et environnementale de la palmeraie et du maintien de son écosystème. Sans oublier, bien entendu, qu’il ne faut plus tolérer les coupes de palmiers, tout en activant les procédures pénales à l’encontre des contrevenants.   En réhabilitant ainsi la vocation agricole  de la palmeraie, les exploitants se redécouvriront  ainsi une ressource et une activité d’appoint qui les incitera à assurer eux-mêmes  la préservation de la palmeraie. D’autre part, cette dernière pourra être exploitée autrement par le renforcement de son attrait touristique, par son aménagement et la mise en place de sentiers de randonnées, de balades pédestres et des aires de bivouac. Ce n’est pas tirer des plans sur la comète puisque les moyens matériels et financiers à mobiliser ne sont pas énormes. Tout le monde appréciera les résultats, d’autant plus que c’est désormais la seule zone verte de la cité, le béton ayant ravagé tous les autres espaces verts de Tafraout. Laisser mourir la palmeraie serait un crime contre l’environnement, les habitants et les visiteurs. Il y a donc urgence à la sauver.
Mauvais présage
Un projet de construction d’un Centre de formation professionnelle à Tafraout est en gestation. Dans la foulée, l’acte d’achat d’un terrain pour ce faire serait déjà sur le point d’être conclu avec une association villageoise, propriétaire de la parcelle en question. Mais le problème est que ledit projet sera construit au cœur de la palmeraie, zone interdite aux constructions, comme  stipulé par le schéma directeur de la ville! Même dans le cas contraire, il serait injuste de tolérer une telle agression à l’encontre de ce patrimoine oasien épargné jusque-là par les constructions. Les associations touristiques et de l’écologie dénoncent cette action irréfléchie et exhortent les autorités provinciales à intervenir pour mettre fin à ce projet. Ceci d’autant plus que le prétexte du  foncier mis en avant ne tient pas debout du fait que le collège Atlas et le lycée qualifiant de la ville disposent de terrains inexploités qui sont à même d’accueillir non seulement ce projet, mais plusieurs  autres. Cette option aura en plus le grand mérite d’épargner au contribuable la bagatelle de 3 millions de dirhams débloqués pour l’acquisition du terrain se trouvant au cœur de la palmeraie. Bref, il est fort à parier qu’il y a anguille sous roche.
IDRISS OUCHAGOUR – libe.ma

mercredi 1 octobre 2014

Watercolor. recent work by A. A. Ouchagour.













Tanddamt N'Tzenzart Par Le Groupe Izenzarn Igoute Abdelhadi


Paroles chanson izenzarn igoute

ANMMAL

CHRKN IMALLAYN AGHARAS YAN IRMIN YAFOUD

CHRKN IMZDAGHN ASARAG WALA JJOUN YALOUF

LAAKL DA YSSIFIFN NRA GIS AYYAFOUF

NRA LAAKL AYSSOUSIY GAR AZOUR AYYAKOUF

IJMMAA OUNMMAL STAZIT ISKRD ANAFAL

IMLD OUMLMAD OUR YAD FHMN AD ISAWAL

MADDA TIWIT AGHAD AWN IMLAN ATTARAM

MADDA TIWIT AGHAD AWN IMLAN ATTMLIM

TOUSIM GAR AGMMAY YASITN YASITN WARRAW

LKLM N TIFAWT IMMOUKR IGLLIN ARALLAN

OURLKIMN AKKID ASIN A SMH AD ARAN

AAKKAZ RZAN IGAK LAATRT A YABIDAR

ACHTOUTL KASD TNKRM KAMOU SOUL TOUFAM

TIKNI TGHI GH ICHOUMACH LASL MARAT ILLIL

IGA TTALB ASBBAB AMHDAR IKND IZOUG

TILWAH OUMZNT ILALAN AMZNT ISASAN

RZAN LKLOUM ISSILA LKTAB ITLF

NGA KOULLOU INAGAN MACH NKSOUD ARNKKND

RZMAT AGDAL N TMAWAST SSOUSIYAT TIMOUDAN

TAMAWAST LL AAWAKL F TMOUDAN NNK A YOUL


 

DOUNIT  TGA  IZMAZ

DOUNIT TGA IZMAZ LIKHRT TSTRN OUKAN

HAN AFGAN LI GISN IHRM AMATAY

ATAMOUNT IRGAZN ZRIGH ASIF IMOUN

ATAMOUNT AS ZGHRN GHOUGHARAS NL KHOUF

OURID OURID AYADAR I BIBSOUS IWAKAL

WAHAN IDWACH DA KAZN OUNA GHOU GHARAS

ASAFAR GHOUFRZIZ OURILI GH RMAN

WAR ILA DWA NLHOUB OURILI WIN LAAR

WA SOUR AALOU AWOUR TAJT YAN AKIN AKIN

WADOUR ISNGI KRA TARGA SWAMAN NTOUFAN

YASOUS WAKAL NOUN IG OUZROUNOUN AMRSAL

MKAR IMSAD ILS ARK ITOUN AYAWAL

AWAL AR AD IZAYD GH LHRF IGHOURLAN

LAAKL OURISWINGIMN GH LIMOURAT ISOUHLN

WA GAT A LMOUHARIB IYIMINOUN ISKRAF

OUL ASTDOUN IDAMN INOU GH IZOURAN

WA SAAT NA GHLIN SIGI LAAKL RAN AKIGH

OURYID RARN IGIGN N RSAS OULA TAKAT


 

DOUNIT

WA DOUNIT TGA GHMKAD LMKTAB IRATNSRRF

WA GIN OUSSAN IZMAZ I LFRH OULA LGHYAR

ANHOUDDOU LBAS ALHBAB ANSMKILIL AWAL

WAD MMRDOUN LKLOUB IMHI KOULLOU LGHYAR

TADDOUM TASSA S LHM NAWIK AYA SSOUMOUAA

WAR ITGHIR KRA IRJOU GH TAKAT ASAFAR

ITLF ARISIGGIL ASKLOU GH LMNAA

IGGAMIY MANIK SADD IZD ADAR ADD LKMN

ADOUR TALLAMT ABOUDA IGH IMLK ASIF

WAHAN AMAN ILLA GISSN AKHOUTI LAMAN

INNA GHOUR LLAN IGA LBOUR LKKMNT IRAFAN


 

DOUNIT TZRI

DOUNIT TZRI YAWKAN INAN OUHOUY IZAYD

IK F LKOUBOUR IZR MAD HBAN IKALIWN

ADAL D LBAHIYAT FILA LOUCHAM OULA CHAYT

ZOUND LMOUBR WAKWAK AYAKAL IKL SRNGH

NAAHDAK RBI LISNOUMN WAR NTINI SAHT

ARGHID ZIN AFLAN NSWA NIT IKNDARN

BOULMAL AZIN AKYIWIN ADAK OURNTAHL

NTAN KAYZDARN AZIN AYASI TAMARANK

ADAK OUDOUN LAHKOUK AMA YAN OURI TAFN

ARYAL AJAT ILHM NS KARATID ISACHK

ALD AGAYOUNM ANZOUR ALALA HNA GHOUDLAL

OUDM AZGAGH FITASOUS LHNA ZOUND

IDAMN OUTBIR AN YOUT RAMI GH IJARIFN


 

IMARJAN

AGAT IMRJA NRBI IFASN FOUSATOUR

WADOUR BRIN IDOUDAN S WAR LAAWNT

ASI SIIR AYAGADIR YASIT OUSATOUR

ASI SIIR AOUTMAZIRT I WAKAL NOUN

AH AWAYLI NNGHOUBA OUR SOUL ILLI LAMAN

OUR ISOUL MAKN BDA AYSOUTAR ITASIN

AH AYAN TN YAD IBBIN MAS RATN ISSISIL

SSNGH ALJID AZOUZA ISAK OURISSIHIL

IGIT ADRAR WOUZAL TASITN GHOUFOUS

MMAGH ALJID LJOUDAWT OURA SRMAYNT

WA MAGHAT FLAGH IGH OUJMIL NOUN

 

 

AGGAS

OUMNGH S RBI LI YOUDAN SAAD INOU S GHMKAD

OUR DRKAGH ATN JARAGH ASSOUMR GH ILA FAD

NROUFA BDA GH LHMA WALA SMID

IWIGH RJA SRM ATAMDA WA SOUGH IRIZ

IKBOU T’LI IZOURAN N TASAW IZRI ARITMNID

MAN ASAFAR IRWAN I TITTI YAN

AGGAS IZOUZR IDAMN SOUGNS

L’HR YAWIN IKHSAN ARIHRG

IGAYYI ZMAN IMNDI AN IMLK WAKOUZ

IGH YAD IZDA YAFOUF ITIRAM IHACHAT L’GHRD

IZILLID

IGGOUT OUMDLOU WALA IZILLID IGOUTN WAGGAGN OULA WOUSMAN

IGAD OUMDLOU TILLAS IGD OUNZAR IMTTAWN

AGGAGN D OUSMAN RSAS IJIWWI IGA TAKAT

OUTN AKHYAM BBINT OUTN MAN GIS OUFAN

TTOUTN MIDN S LGHDRT IGIGILN AR OUKAN ALLAN

AMTTA IZMIT OUMAGOUS YILIH MAT ITRHAMN

AGHARAS IMMNAA ISSA SOUSNNAN

ANMOUDDOU IROUFA GHTMAZIRT GHLLAN WAMAN

IZD ISIGGOUL WAKAL OR RAN ADSOUL ISMGHAY

NGHD AMOUD ISSOUL OUR RAN AD NKRN

ATNT IHSN YAN OURTA LLOUZANT IGH IFRK

IGH LLOUZANT MOUNT LABOUDDA MAN IFFAL

ATND ISHSAR LJID GH LHOUL ISBR NIT

AH MLAD IS OURIGI SSBR OUR SAR NJOUD

IGH ITRM OUMALOU TIFAWIN IS ROUHNT

ARADD ANJOUD SWAWAL FOUZMZAD NFASRT

MAS TGA SSABT AMAZOUZ IG OUZMAM AMADAGH

IGLIY WASIF ADRAR IDALB LBHR LAMAN

IGAD LHOUL CHBAYK NG NKNI ISLMAN

IGD LGHDR ANMYOUR IGD LAMAN ABOUKAD

IGA OUCHN AMKSA IG ASD OUMKSA AMSSAGH

ICHA OUCHN AMKSA TG AGH TILI TAGHOUYIT

ARGAZ IGAT LMAL BOULAAKL IGA ANOUACH

IG WABIR LKNZ IG TMAA AGHARAS

YAM ATILI THOUBBAMT OUCHN IRAT

IKFAYAM LAMAN N RBBI TAMNT SIS

TILLAS KA SIKL ADDILINT ICHITT

ISLMAN RAN AGH AJARIF YATTOUY

OUDADN RAN LBHR DOUNIT KMMLNT


 

 

WAR LAMAN ADDIK BDOUGH

OUHOUY OUHOUY ATASANOU OURRID AR DARNGH

NLOUH TITT INOU F OUGHOULID NANNIN TIMDAYINE

IKKD OUMGHDAR AJARIF INGIBIL DIDNGH

IFFAGH LAMAN AJARIF SSIYD ZOUELN GISNT

IRIGH NIKKIN AGGIS BNOUGH AHCHOUCH AD GAWRGH

WAR LAMAN ADDIK BDOUGH OURGIK ABLA SSM

RJIGH LHNA GHOUSSAN INOU WADIYYOUR BALAN

RJIGH LHNA GHOUSSAN INOU WADIYYOUR JLLOUN

ADOUR NILLY GH TMMARA N TAFOUKT WALA IJAWWAN

IRBBI ALBAZ OUMLIL OURRID AR DARNGH

WA LAAIN NTAGANT AGHRIB ASSRS ITJARAN

OURD NKKI LLI KOULLOU IKHALDN AWA TIMDAYIN

ITTKFAK LKHOUF A LKHLA HAN OURAK ZAHMGH

OURGIGH ZZAAIM MKKAR NOUSSI LBAROUD


 

WAR LAMAN ADDIK BDOUGH

OUHOUY OUHOUY ATASANOU OURRID AR DARNGH

NLOUH TITT INOU F OUGHOULID NANNIN TIMDAYINE

IKKD OUMGHDAR AJARIF INGIBIL DIDNGH

IFFAGH LAMAN AJARIF SSIYD ZOUELN GISNT

IRIGH NIKKIN AGGIS BNOUGH AHCHOUCH AD GAWRGH

WAR LAMAN ADDIK BDOUGH OURGIK ABLA SSM

RJIGH LHNA GHOUSSAN INOU WADIYYOUR BALAN

RJIGH LHNA GHOUSSAN INOU WADIYYOUR JLLOUN

ADOUR NILLY GH TMMARA N TAFOUKT WALA IJAWWAN

IRBBI ALBAZ OUMLIL OURRID AR DARNGH

WA LAAIN NTAGANT AGHRIB ASSRS ITJARAN

OURD NKKI LLI KOULLOU IKHALDN AWA TIMDAYIN

ITTKFAK LKHOUF A LKHLA HAN OURAK ZAHMGH

OURGIGH ZZAAIM MKKAR NOUSSI LBAROUD


 

WAD ITMOUDDOUN

WAD ITMOUDDOUN WAR ITKKA TIKBILIN

AALA RBBI AYYI TARAT YA LHRZ ITAYRI TMLKAGH

WAD INKRN LFJR IGHD IGHLI YITRI NSBAH

WAYYI TSLIT ANMOUN SIGGI WOUGGOUG AD KLLAGH

ITBIRN IGH RAN ADSOUN WALA IZNKAD IGHD OULSAN

GHIN AGH RAD BNOUGH AHCHOUCH GHIN AGH RAD NSSAGH AR KLLAGH

WANNA YIRAN MRHBA SIS WANNA YOURIRAN LLA YHNNIT

WARKIGH OUFIGH WADFNFFAGH IGH SOUL ILLA GHLARZAK NIW

LAHBAB INOU MAFKN FLGH OURD IS OUGIGH AD GAWRGH

OURGIGH AADIM LLMAL LKHATR INOU AWR ITHNNAN


 

TILLAS

 NGA BOUTFALA NOUDA NILI GHOUGHARASS

KOULLOU MAYLAN AWRZ ARFLLATI TTAKLN

AAMDA NIGDAD IGHD NGIN MANI TN YOUMAN

OUR IMMOUT OULGMAD ISKA IKCHM TILLAS

A TAFOUKT LLI GHI GMR ASSOUL OURILLAN

SSM IFFGH ALGMAD IKCHMK AYANOUACH

NGA TAKNIWIN NHOUL TNNITIY NNIGH AK

AJJATANGH AKKN NAJJ ATNAKSMT A TAKAT

TILLAS AD NKKA TIYYAD ADNOUFA MDINTAGH

MANIK ARAYISFIW AYMMI WARRAW NM

NOUFAD LHYA IMMOUT NOUFAD LAMAN IZOUG

MAMNK RA TNJMT I TAWDIWIN AWOUL

LAAKL IGAN LMIZAN IRAYAS NSRS

LHAKK D LBADL ATN ISMKILIL

LAAKL ARISWINGIM SAWLN NNANIYID

LHAK IMDLT OUKARID IG FLLAS ISMKAN

WANNA YAD IGAN IZM GIN FLLASN TIDDAF

AR AS SGHALN IZMWAZZAL ASIN AS LATRT

ASS NNA TN GHIN LOUHN GIS TAWDA SOUKOURAY

GIN TIN GH IZTIY OUZAL DAWMN FLLAS AKRRAF

MACH IZM WALLIT IGAN OUR ISSN TASRGMT

KHTTAD AYJRAN AMIDN WAK WAK ANGH

YIWID OUSMAMYY NMIDN TAGHLAGHALT

TRZAYAGH TOUDRT ITTAGAS LAAKL

IFFOU LHAL AGHID RANIN TIFAWT

NSOUGGA SINTALN NSOUGGA IGHARASN

YIWIYAGH OUSWINGM YILIH AGH TALILT

OUR NSSIN MAN AZMZ RAD AGH KMMLNT

ISBAYNAGH RBBI LMNDAF OURTA YOUMZ

AFOUS GHOUFOUS ADNFSIY IKRRAFN


 

TIDDOUKLA

 

ADAGH ISMOUN RBBI DAYT LAAKL NILIT

WILLI T ITDALABN DAR WILLI T OUR ILIN

WA ZOUND IGH AD ITTAGM S WASSKAR AMAN

ARSSWAN IGIDDI KRA SSWAN SIGH IKKOUR

AR TTNKFAM AYIMDLAS IMAWN GHOUCHANIN

IMMA NNIYT OUR TTID ISHADR YAN I YAN

WAKND AYIKHF WAMADDA TJMMAAT OURLLIN

WAKND AYIKHF WAMADDA TSAWALT OURLLIN

WAKND AYIKHF WAMADDA TMOUNAT OURLLIN

TIDDOUKLA OUR SOUL GISNT ILLA LAMAN

OUR ISOUL MASST YADDA AFLAN ITTAWIY YAN

TIWIT TIRZI S OUGADIR S AFFFLLAK ITTAR

TIWIT TIRZI S BNADM SKRNAWN TAYYAD

AWAL IAADLN DWAD ISHAN ASAK NNIGH

ASRS TOUT AMDDAKL NK OURD TIKRKAS

OUR NSMIH IWAD INTLN ARAGH IKKAT

IGH IIDL YAN IZAAMD IFFAGH ISNTAL

KKAYATAGH S LMOUFID AKKN YOURRIY WAYYAD

INIY DARK LBAROUD ISHAN OUTIYI SRS

OURAYANGH ISSIWID RRSAS NK A TAKAT

OURAYANGH ISSIWID AMR AWAL IMMOUTIN

WA GAR AZROU IMDOUDDIY BHRA FLLAS OUKLGH

IGAS RBBI OURTA DRGH NAAKL FLLAS

ROUHN LAKHBAR INOU DARK INNAYAGHT IMI NNOUN

IMI NNOUN BOULHROUB ILS NNOUN AMTTAL


 

TTBLA

IRBA TTBLA MNCHK DOUFOUS AFLLAM ITSRAFN

ZAYD LJOUDAWT IYIMHDDRN LLI KMID ISSOUFOUGHN

MANZA IST MOU TWNZA D IST MOU LAAKL LLI YAM ITSOUTOULN

TASOUTIN DA YZRIN ATAY AD SSAN ISMGHOURN

AR TALLA CHIBA ARTALLA TOURTIT LLIKAMT

ARYALLA LBRRAD GHOUYYOUN LKISSAN GH TAMANS

TRZIT ATTBLA IKS OUSMARGHAL NM STANIGT

TLKM TIZI LLIGH RASRM TLKKAMN ISIYYAGHN

WAHLI WAHLI MAS KOULLOU TNNIT ALOUKT

DDOUNIT OUR DDOUM GHIR OOUM GH DDNOUB AWAR LAAKL

TAWDA D LHEMM D LAAKL OURIKTTIN IMCHAWARN

WA SAAD YOUDAN D WOUSSAN AMTTA AS TSRRAFN

NFRK NFRK ITOUDRT HACHAGHAK OUSSAN

LMOUT TGA TANRZIFT IRA TAWIY YAN

ASS NNA TROUH TWALA KRA SSLSINAS OUMLIL

AJWAY OUMLIL ASIDDAL WAYYA ASISSOUTLN


 

TASA ITTOUTN

WATASSA ITOUTN S TAZZIT OURIKAY OUFOUS

AWALA TGA TIN LHINT WALA SLMAMIT

WA NKI LI GAN AMAGOUS NSN MAF NTOUT

WAYAN OUJDAA IRZMD YOUCHAKOUK AR AKAL

WA YIFLANGH ARNTAZAL LAAKL YIWIT

WA ZZOUGNT IMHSADN F LAACHRT LI FNMOUN

WAD SAKSAGH INMOUDA ISRATN SOUL ANIGH

NGAD AGHRIB STMAZIRT GHAGH OURISN YAN

GHID AS YIWIY OUNZWAG OUR NOUFI WALI RIGH

ALLAYT AWOUL INOU SOUGNS AMA ALN ROUFANT

IZRI TIMLI AS IDL OUR SOUL OUMIN AMAN


 

TASOUT AD

 IGHIDA WAWTIL ARKIGH IFRD GHOUMRZ N WAS

TISSANT IGIDR DAYGMRN IS IMOUT

TOUFAMD OUKAN IDOUKAL AYAFLAH

GAN AGLIB OURIDOUNKLN AMR FLLAK

NKI CHAHWA NOU HOUDIGHTNT OUR MKOURNT

KNAA OURAK AYTRJOU LGHRD LMOUHALAT

ISARAGN AGH RATAZALT ARIGH ATALAT

WA KOUYAN SOUL TDA ADDARS ILAL OUKOUCHAM

YAK AYGHOULIDN GOUTN IZOURAN NOUN

ALLIGH OUR ATNDOUDIM IGHA YALLA YAN

WA WILLI DNOUFA ZOUZRN AAMRN ITLSAN

WALKHIR OURGIWN ILLI LIGH ATNAKARM KOUYAN

OUGLGH LAHROUZ AYLIGH ASN RCHAN IFALAN

TAGUIT ALAAFOU TAGUIT ALMOUT AYI TAWIT

NKI TOUSIYYI TRGAGAYT MOHAL IS NKRGH

WA SFRSAD MAS TKAZM TSRSM MAYALAN


 

 


 

RMIN MIDDN

 RMIN MIDN SLAHMOUL NTMMARA ATN SRSN

MAYRAN LHM ATYASI SIKNDARN

OUHOUY OUHOUY AOUR TINIT OURAK ASAWALGH

LHAWA AN IZGRN IKHSAN INOU SIBARAZN

TADLA LHBAK MOUYSOUTOUL RIHAN ASAKKATN

AJDAA ADAGH ISMAWALN IYYAN ATTOUR IFLI

 

TAKNDAWT

 MADAWATRIT TAKNDAWT OURRI S OUGHARAS

ISAWA TRAM ANNINI LHAK ARNSAWAL

ALLAYAMT ATASA GAMT S RBBI TAGHOUYYIT

IDDA LIMAN D WIDA KCHMNIN I WAKAL

AYYAFA LAAIN IGH IDL S TIRARN WAKAL

IGHD IFFOUGH IRAD IBAYN RAT IZR KOUYAN

AWRT TAJJT A FAD INOU ANSTIY AMAN

ILLIGH NSWA GH IGLOUGOULN SIGH OUFIGH AMAN

OUJAD AGMA SAKSA GINGH OUKAN ISLKMGH

ADAGH OUR TAGH TGOUDIY NK AMR GH OUGHARAS

ALLAH AGMA WANNA GH TRJIT TIFAWIN

IRA AK IG D OUBOUKAD IJLOUYAK AGHARASRBIGH TASA

 RBBIGH TASSA F OUZZAL TMYAR AKOURAY

NSWA TAKAT FTWNZA NTLF I WOUSSAN

TGA LGHLLT TAMNZOUYT ATTILI TTAMAN

ICHA NNASIB NGH AMMA WARLMAL

IZRI KAS ATTID ISSLAY OUKAN NTTAN

IGGAMIY RRJA S IKNDARN RAHAN ISMH AK

OURAS GIGH LAAIB IGH YOURRI SOUGHARAS

LAAKL ASATTOUZANGH AWAL AYYIMIM

AWAL ISSKTAYN BABNS MKKAR AK IMMOUT

TTALB HATI IHTAJJAT YAN MKKAR ICHIB

TARBIT IHTAJJAT YAN MKKAR ICHIB

LMSKIN

LMSKIN OURJOU YOUFA RAHT   INAGH IGA AFOUS IHRGT

TAWDA TSKR GINGH IZAMARN   WANAD ISMSDN ARKRSN

AKSSAB OURILI D LAAKL   ILLAYAS LGHDR GH IMKSAWN

ZAN AGH OUCHAN GH IGRZAMN   AWIN TIWIZI GH IZAMARN

NOUSY ATTAN ISGASN   TOUDRT TGA YAGH ZOUD ASAWN

GHILLI GH NTRJOU AFOULKI OURNSMDI LGHRD OULA NLKM

ANMOUN AYAYTMA S NIYT   LGHDR OURILLI GH LAAKL

ANHIYD LHASADA GH OULAWN  KOUYAN YILI D LKHATR

 

IZNKAD

MAF JLAN IZNKAD GH LYALI WALA SSIF

AGHAR ATNOUR ITABAA OUMKSA SOUKOURAY

HLLAN NIT IZNKAD I TFASKA MACH LMNAAI

ATN IKKISN I LAAYOUD WALA Y TSGHARIN

 


 

OURGIGH

OURGIGH AYYOUR HAN OURGIGH AYYOUR

OURNGA ITRAN OURNNHAMAL DTILLAS

OURGIGH IGGIG HAN OURGIGH IGGIG

OURNGA TIGNAW OURNHMIL IDNDOUNN

OURNGI TAGOUT OURNGI TAGOUT

WALA IJAWWAN OURNHMIL ISHOUFFOUTN

OURNGI TAKNIWIN OURNGI TAKNIWIN

OURNGI TAKNIWIN OURNHOUL AWILLI TID INNAN

AZOUZWOU NSBAH AFDNKKAT NG IZENZARN

NNFLD FOUGADIR NAFD AMAZIGH IKKL SRNGH

NNFLD F LHNNA DITBIRN NAFD LHBAKT NTOUZOUNT

HAN AGMA ASSIF IGHLI ALAYDALALA

ARITMIYYALI ALAYDALALALAYL

AJJAT LHM TAJM LHOUL WALA TIKRKAS

ADNMOUN ILAAYAD GH OUNRAR NK SRS ASSIF

AWANNA OURIGIN ADDIFGH ATTOURNTTANNAY

GHILLI GH ITTRS LMNDAF MATTAK OURISSN

WAYAN IAAMA RBBI IGN FLLAS ADARNS

DOUROUHLIM ASIN OURYOUNIF YAN I YAN

AMMA TIKLIT IGHRBAN KAMOUTSOUTOULNT

OURIMMOUT IFIS AZAL KA FLLAS IKKAN

WA TOUZZOUMT NGHID AGHA SKARN TIMMOUTTAL

AZOUZWOU NSBAH AFDNKKAT NG IZENZARN


 

OULINOU

 IGHIDA WAWTIL ARKIGH IFRD GHOUMRZ N WAS

TISSANT IGIDR DAYGMRN IS IMOUT

TOUFAMD OUKAN IDOUKAL AYAFLAH

GAN AGLIB OURIDOUNKLN AMR FLLAK

NKI CHAHWA NOU HOUDIGHTNT OUR MKOURNT

KNAA OURAK AYTRJOU LGHRD LMOUHALAT

ISARAGN AGH RATAZALT ARIGH ATALAT

WA KOUYAN SOUL TDA ADDARS ILAL OUKOUCHAM

YAK AYGHOULIDN GOUTN IZOURAN NOUN

ALLIGH OUR ATNDOUDIM IGHA YALLA YAN

WA WILLI DNOUFA ZOUZRN AAMRN ITLSAN

WALKHIR OURGIWN ILLI LIGH ATNAKARM KOUYAN

OUGLGH LAHROUZ AYLIGH ASN RCHAN IFALAN

TAGIT ALAAFOU TAGIT ALMOUT AYI TAWIT

NKI TOUSIYYI TRGAGAYT MOHAL IS NKRGH

WA SFRSAD MAS TKAZM TSRSM MAYALAN

 

MAYTAANIT

WAMAYTAANIT AWA MAYTAANIT ABOU LFRIZI N AANWA

WA ILLIS NHNIYYA NDDA DAR TAZOULT IJARIFN AGH TLLA

WA BOU TTAXI RANDDOU SIDI RARIYYI STMAZIRTINOU

WA YLLIS NTMAZIRTINOU JAWBIYYI RAD FTOUGH LLA YHNNIKM

WAYMMI HNNA NTASANOU ZAYDIYID AYMMI SRDA NNOUN


 

OUDAD LHOUR

OUDAD LHOUR AGNI DIFRAN AGHA TAROUN

INAGH IZRI MKARD LATRT OURAT IFAL

MID OUCHBAR AYAS MDIN IRIN ATN GHIN

ICHN TOUGA GH LMNDAF OURTIN ISMOUS

WABOU SASBOU OUT AGAYWAR NGH AFOULOUS

IMA OUDADN WILI TN GHININ KCHMN AKAL

OUR NSAWL FOUDAD WALA RSAS WALA ASYAD

AYZRI AYGMRN ILS IGA RSAS SOUL ARIKAT

 

NTGHI

NTGHI ZOUN TTGHI TMMOURGHI GH IGNWAN IKD LHIF AKAL

OURSOUL TGIT DDAMN ILGHLLAT AYAMAN

IGNWAN OUMZN TILLAS OUR NMZALLAL AZAL

IDRD LAZ ARISMAWAL GH IDOURAN NNOUN

TTOUTN IGIDAR S IMNDI AMZN AFA MMNOOUN

KRFNK ALHAK RZMN AM ATAWDA GH OUGHARAS

INMCHAWARN A GHID ANN IWALAN AWAL

OURGIS LAAIB IGHN TOUGGAM S MAKKOULLOU YALLAN

TKKAD TANNDRA IGNWAN DLN IKALIWN S LKHOUF

IKKAD OUMTTA IZZLMD IKKD WAYYA IFFOUS

IKKAD LAAIYAD LBROUJ ASMAMMIY KKAN ASOUK

MANI MANI KOULLOU KKAN GHAYYD IRGAZN SAGH NNAN

ILLA GHAD YILI GHAD OURSOUL ILLA WAT


 

TILLAS 2

NGA BOUTFALA NOUDA NILI GHOUGHARASS

KOULLOU MAYLAN AWRZ ARFLLATI TTAKLN

AAMDA NIGDAD IGHD NGIN MANI TN YOUMAN

OUR IMMOUT OULGMAD ISKA IKCHM TILLAS

A TAFOUKT LLI GHI GMR ASSOUL OURILLAN

SSM IFFGH ALGMAD IKCHMK AYANOUACH

NGA TAKNIWIN NHOUL TNNITIY NNIGH AK

AJJATANGH AKKN NAJJ ATNAKSMT A TAKAT

TILLAS AD NKKA TIYYAD ADNOUFA MDINTAGH

MANIK ARAYISFIW AYMMI WARRAW NM

NOUFAD LHYA IMMOUT NOUFAD LAMAN IZOUG

MAMNK RA TNJMT I TAWDIWIN AWOUL

LAAKL IGAN LMIZAN IRAYAS NSRS

LHAKK D LBADL ATN ISMKILIL

LAAKL ARISWINGIM SAWLN NNANIYID

LHAK IMDLT OUKARID IG FLLAS ISMKAN

WANNA YAD IGAN IZM GIN FLLASN TIDDAF

AR AS SGHALN IZMWAZZAL ASIN AS LATRT

ASS NNA TN GHIN LOUHN GIS TAWDA SOUKOURAY

GIN TIN GH IZTIY OUZAL DAWMN FLLAS AKRRAF

MACH IZM WALLIT IGAN OUR ISSN TASRGMT

KHTTAD AYJRAN AMIDN WAK WAK ANGH

YIWID OUSMAMYY NMIDN TAGHLAGHALT

TRZAYAGH TOUDRT ITTAGAS LAAKL

IFFOU LHAL AGHID RANIN TIFAWT

NSOUGGA SINTALN NSOUGGA IGHARASN

YIWIYAGH OUSWINGM YILIH AGH TALILT

OUR NSSIN MAN AZMZ RAD AGH KMMLNT

ISBAYNAGH RBBI LMNDAF OURTA YOUMZ

AFOUS GHOUFOUS ADNFSIY IKRRAFN


 

 RRWA

IGGOUT LBRIH IDROUSS MAYSLLAN I LISLAH

INGID LBRIH N TKNDAWT YASSI TIKBILIN

IKKIN LHRKAT ISDOUS ASN AKRRAS

DAN FFALN INFLAS INAGHAN IGHD OUDAN

NKNIN DA NTRWAL ADDOUR NFFAL INAGHAN

MACH AGMA IMMOUT LAMAN ICHMT AGH

GRDN GINGH ISGGOUNFAS AMTTA NRMIT

ANMOUKKAR AYAYT BAB N RRWA CHRAA AD IWIGH

ANMOUKKAR AYAYT BAB LLHAK ISSOUL ISOUL

IMMOUTL KRA GH IGHOUDA OUR OUHLN IGH IFRD

IMMOUTL KRA S IGHOUDA IFRD GISN OUSLLAB

AH INOU S OUNTTARFOU NTTAN AF SAWLGH

IMMA LAAROUD N TGOUSIN MLADDIS OUFAN

ADASN IDOUM RRWA FLA ILLIS IGH ITTOUT

OUR THOULN WALA HSADNT IMT NIT NGH ISOUL

WA KOUYAN ILHOU IKHF INOU ZOUND NLKM LIKHRT

IGAYI RRWA WIN MIDDN NNANIY DAGH SROUT

IGHTAK NSROUT NZOUZZRT LHAK MAGH LLAN

AFLLA NOUDRAR ATTLKM TWALA S OUBRRAH

NSLLA I TOUGA TTAZIT FFAGHN DAK AGHARAS

ASSOUL OUR TALLA ILAZ WALA ITRIFIT

TADALLIT KNNI ASTID IGHZAN SOUFOUS NNOUN

ANNOUT OUKAN OUZZAL TOUTM KNNIN ANOUD

IGH AR NTTAL AR TADRM MOUHAL ISNMOUN


 

OURSOUL ILLI LAMAN

WAYANAWN INNAN WAYANAWN INNANI

YANAWN INNAN IGHN TOUKIT AKIGHN

ADOUKAN GIK IRA AN TAKIT IFLKIN

YANAWN INNAN AKKN SSALOUGH TINIMAS

ADRNK ATLIT AGGN SRSN KIYYI NIT

HAN OUHOUY OUHOUY OURSOUL ILLI LAMAN

YANAWN INNAN ADNKS ASNNAN ITIT

AGHAR ISKA RAN ADAWNT OUKAN IKKIS

AWANNA NTOUFIT ITTKRF MKKAR IMMOUT

ADAS OURTRZMT IGHIRZM SIRAKKIKRF

YANAWN INNAN ADDIK SSLMGH INATAS

AFOUS IRZAY GHID OURILIN ASAFAR

YANAWN INNAN NIKKI OUL AFYI TLLIT

AR IGHAWN ICH KRA DARK ILLAN IHACHAK

YANAWN INNAN RBBI OURAYIKKAY LHAKK

INYAS MANZA WILLI DA KOULLI IKCHMN AKAL

HAN OUHOUY OUHOUY OURSOUL ILLI LAMAN


 

IZILLID2

IGGOUT OUMDLOU WALA IZILLID IGOUTN WAGGAGN OULA WOUSMAN

IGAD OUMDLOU TILLAS IGD OUNZAR IMTTAWN

AGGAGN D OUSMAN RSAS IJIWWI IGA TAKAT

OUTN AKHYAM BBINT OUTN MAN GIS OUFAN

TTOUTN MIDN S LGHDRT IGIGILN AR OUKAN ALLAN

AMTTA IZMIT OUMAGOUS YILIH MAT ITRHAMN

AGHARAS IMMNAA ISSA SOUSNNAN

ANMOUDDOU IROUFA GHTMAZIRT GHLLAN WAMAN

IZD ISIGGOUL WAKAL OR RAN ADSOUL ISMGHAY

NGHD AMOUD ISSOUL OUR RAN AD NKRN

ATNT IHSN YAN OURTA LLOUZANT IGH IFRK

IGH LLOUZANT MOUNT LABOUDDA MAN IFFAL

ATND ISHSAR LJID GH LHOUL ISBR NIT

AH MLAD IS OURIGI SSBR OUR SAR NJOUD

IGH ITRM OUMALOU TIFAWIN IS ROUHNT

ARADD ANJOUD SWAWAL FOUZMZAD NFASRT

MAS TGA SSABT AMAZOUZ IG OUZMAM AMADAGH

IGLIY WASIF ADRAR IDALB LBHR LAMAN

IGAD LHOUL CHBAYK NG NKNI ISLMAN

IGD LGHDR ANMYOUR IGD LAMAN ABOUKAD

IGA OUCHN AMKSA IG ASD OUMKSA AMSSAGH

ICHA OUCHN AMKSA TG AGH TILI TAGHOUYIT

ARGAZ IGAT LMAL BOULAAKL IGA ANOUACH

IG WABIR LKNZ IG TMAA AGHARAS

YAM ATILI THOUBBAMT OUCHN IRAT

IKFAYAM LAMAN N RBBI TAMNT SIS

TILLAS KA SIKL ADDILINT ICHITT

ISLMAN RAN AGH AJARIF YATTOUY

OUDADN RAN LBHR DOUNIT KMMLNT


 

AAWDAS

AAWDAS ATASANOU AAWDASS

AAWDAS AYIMANOU AAWDASS

IRBI AYAGNID IBSAN GHIWI SIGNWAN

ISBOUGHLOU RICH ISKR ABLOUH ZOUND TIZROURIN

OULINOU KASKN OUNIGH IMA RJA YOUGL OUKAN

ADWAL YIGDAD ADISOUSN TISDAR NK

AMA YAN DAL OUR RICH MSKIN ISBR NIT

IRBI ALBAZ OUMLIL OURID OURID AR DARNGH

OURID ATASANOU OURID OURID AYMANOU OURID

HAY GLIGH AGHRABBOU NTKF ITADANGIWIN

OURNSN MAN AGHOULID OULA MAN TIGZIRIN

AGH RAD AFGH IBHARN WA WILI GMRNIN

THBA TAGOUT AGHRABBOU NIW AGOUGGH AKAL

NLOUH TOUKAD AMNGH S'RBI TMAA ARISBASAL

IRBI ALBAZ OUMLIL OURID OURID AR DARNGH

AGGAS

OUMNGH S RBI LI YOUDAN SAAD INOU S GHMKAD

OUR DRKAGH ATN JARAGH ASSOUMR GH ILA FAD

NROUFA BDA GH LHMA WALA SMID

IWIGH RJA SRM ATAMDA WA SOUGH IRIZ

IKBOU T’LI IZOURAN N TASAW IZRI ARITMNID

MAN ASAFAR IRWAN I TITTI YAN

AGGAS IZOUZR IDAMN SOUGNS

L’HR YAWIN IKHSAN ARIHRG

IGAYYI ZMAN IMNDI AN IMLK WAKOUZ

IGH YAD IZDA YAFOUF ITIRAM IHACHAT L’GHRD

 
ALATIF

ALATIF MATTA GHAYD IMTOUTLN IWAWAL

SAWLAT NIT AMIDN FTILLI KHASSANIN

NSGHALK NIT AYAZAL KIYYI LLI INNAN

IRADD NGLI DIYID OURSAR ILLAS LHAL

AMRZI NWAS AKKND ISMALAN ATILLAS

ATILLAS N OUZAL IGGOUT MAKKNT OURISSIN

OURNSFAW IYYAN OURNZWAR IYYAN S TIFAWIN

OURNGI ITRAN AGGIGNT NSOUFOU A TILLAS

OURNGI TIFAWT AYID ANSMSTI LKHOUF

OURNGA AYYOUR AGGIGNGH TMMSTIN OUSSAN

ALATIF MATTA GHAYD IJRAN GH TOUDRT NGH

WA YOUSSI LMNKR TIZZA ARSRSNT ISILLIF

OUTTOU IMDLT LBADL SARNT TAGHAMIN

LHAK IKSAS LGHRD ALLN IGHIY AS AFOUS

IGAS ALGAMMOU S LGRCH ISSANFT GH OUGHARAS

KOULLOU GHAYD NTTOUHAM GHASS ART NTTANAY

ALATIF MATTA GHAYD OUSMAMIY MOUSLLAGH

A BOU TANDDRA GH IKABARN KIYYIN AF IWIGH

ALATIF TNKR TAZIT MAN AWAL NKKAY

MNASSA GH WAMAN IGLB MNASSA SSOUDAN

MNASSA GH OULLI FRDNT MNASSA AZOUMNT

 
TAMMARA

ARYALLA IGIGIL LAH AS AFOUS IHNNAN

RRJA F LLAH ADDOUNIT OURGIM NSSOUGR YAT

AGLZIM D LBALA GH LHMA KA F AKLLAGH

OUDM INOU S TMMARA OUR AK ITTAF LLOUN

IGH GIWRGH TAMMARA TABAAI ZOUND LMOUT

RMIGH OUR OUFIGH AGIWR OUR OUFIGH AT TTOUGH

IGH SMOUMMIGH NNAN HAN GHA IGA ANAFAL

W ANAFAL ADGIGH A BABA LIGH OUR NTTAF RRICH

AWRTTIN TRJOUM GHID GHAWN OUR TLI ASAFAR

A TTAJJA LMOUT IWAD IDLN S WAKAL ISSOUT

YAZOUF LAAKL LLIGH OUR SOUL ILI ATIG

AZOUFN IGNWAN MIDN SFAWN CHAYATIN

OURRI S IKHF NK OUSSAN A FLAN MANI D TKKIT

NNIYT LLI TFLM AGHAD ITFROUM I WAWAL

LASAS LLI TFLM AGHAD ITBOUTTOUM ITOUDRT

AAWDAS ATASANOU AAWDASS

AAWDAS AYIMANOU AAWDASS

IRBI AYAGNID IBSAN GHIWI SIGNWAN

ISBOUGHLOU RICH ISKR ABLOUH ZOUND TIZROURIN

OULINOU KASKN OUNIGH IMA RJA YOUGL OUKAN

ADWAL YIGDAD ADISOUSN TISDAR NK

AMA YAN DAL OUR RICH MSKIN ISBR NIT

IRBI ALBAZ OUMLIL OURID OURID AR DARNGH

OURID ATASANOU OURID OURID AYMANOU OURID

HAY GLIGH AGHRABBOU NTKF ITADANGIWIN

OURNSN MAN AGHOULID OULA MAN TIGZIRIN

AGH RAD AFGH IBHARN WA WILI GMRNIN

THBA TAGOUT AGHRABBOU NIW AGOUGGH AKAL

NLOUH TOUKAD AMNGH S'RBI TMAA ARISBASAL

IRBI ALBAZ OUMLIL OURID OURID AR DARN
PAROLES IGOUT ABDELHADI DU GROUPE LEGENDAIRE IZENZAREN. A MEDITER...